Mardi 25 février, les doctorants Cifre, réalisant leur thèse au sein de l'entreprise Nanobactérie, ont présenté leurs résultats de recherche et échangé avec les membres de l'ANRT.
Cette rencontre a été consacrée au traitement contre le cancer par hyperthermie localisée avec les magnétosomes.
Connue depuis l'antiquité, l'hyperthermie est une technique qui a recours à la chaleur pour détruire les cellules cancéreuses et réduire la taille des tumeurs. Toutefois, les techniques conventionnelles d'hyperthermie présentent la difficulté de difficilement maitriser la température de chauffage, causant des complications ultérieures au patient.
Grâce aux magnétosomes (des nanoparticules d'oxyde de fer biosynthétisées par certaines bactéries pour s'orienter avec le champ magnétique terrestre) les chercheurs et doctorants Cifre de Nanobacterie travaillent à un nouveau traitement des cancers dont les premiers résultats sont très prometteurs.D'origine biologique, ces nanoparticules ont le double avantage d'être extrêmement pures (pas de contamination en métaux lourds) et de produire de la chaleur, quand elles sont excitées par des sources externes comme un champ magnétique.
Le traitement proposé par Nanobacterie consiste à injecter ces magnétosomes dans une tumeur et ensuite de provoquer un réchauffement localisé et contrôlé (40-45°C) qui est à la fois efficace pour tuer les cellules tumorales, mais suffisamment doux pour ne pas causer des dégâts aux tissus sains.Les tests effectués sur les souris sont particulièrement prometteurs : la tumeur est ralentie dans sa croissance et même totalement éliminée dans un nombre significatif de cas. Par ailleurs, à la différence d'autres techniques de destruction localisée des cellules tumorales comme la radiothérapie, qui à cause de radiations présente un risque d'exposition pour le patient, le traitement par hyperthermie localisée peut être répété autant de fois que nécessaire.
Nanobacterie est passé à la phase de test de cette technologie sur des animaux de taille moyenne et grande et prévoit de passer à l'étape de test clinique dans les 3 prochaines années.
Connue depuis l'antiquité, l'hyperthermie est une technique qui a recours à la chaleur pour détruire les cellules cancéreuses et réduire la taille des tumeurs. Toutefois, les techniques conventionnelles d'hyperthermie présentent la difficulté de difficilement maitriser la température de chauffage, causant des complications ultérieures au patient.
Grâce aux magnétosomes (des nanoparticules d'oxyde de fer biosynthétisées par certaines bactéries pour s'orienter avec le champ magnétique terrestre) les chercheurs et doctorants Cifre de Nanobacterie travaillent à un nouveau traitement des cancers dont les premiers résultats sont très prometteurs.D'origine biologique, ces nanoparticules ont le double avantage d'être extrêmement pures (pas de contamination en métaux lourds) et de produire de la chaleur, quand elles sont excitées par des sources externes comme un champ magnétique.
Le traitement proposé par Nanobacterie consiste à injecter ces magnétosomes dans une tumeur et ensuite de provoquer un réchauffement localisé et contrôlé (40-45°C) qui est à la fois efficace pour tuer les cellules tumorales, mais suffisamment doux pour ne pas causer des dégâts aux tissus sains.Les tests effectués sur les souris sont particulièrement prometteurs : la tumeur est ralentie dans sa croissance et même totalement éliminée dans un nombre significatif de cas. Par ailleurs, à la différence d'autres techniques de destruction localisée des cellules tumorales comme la radiothérapie, qui à cause de radiations présente un risque d'exposition pour le patient, le traitement par hyperthermie localisée peut être répété autant de fois que nécessaire.
Nanobacterie est passé à la phase de test de cette technologie sur des animaux de taille moyenne et grande et prévoit de passer à l'étape de test clinique dans les 3 prochaines années.
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