La recherche partenariale est stratégique pour le monde académique et socio-économique. Elle créé de la valeur pour ces deux mondes. Les PME ont notamment un besoin accru de R&D afin de renforcer leur compétitivité. 
La France dispose de nombreux dispositifs pour faciliter le transfert technologique. Mais les échanges entre les partenaires peuvent encore être « rugueux » en raison d’un manque de connaissance mutuelle ; de différences culturelles, de temporalité, d’objectifs et de système d’évaluations ; de la complexité et la rigidité de la contractualisation. 
-  La question de la propriété intellectuelle reste un enjeu clé.
-  L’humain est au cœur de la relation partenariale.
- Le rôle des juristes est fondamental et leur travail doit être totalement intégré dans la démarche.

Recommandations clés pour une recherche partenariale plus efficace 
- Partager les feuilles de route, les perspectives et les visions.
- Anticiper, assouplir et adapter les modèles de contractualisation, avec des contrats-cadres, flexibles, pour une approche « gagnant-gagnant ».
- Renforcer la culture partenariale par la formation des chercheurs et des responsables de structures socio-économiques pour mieux se comprendre et dépasser les stéréotypes culturels.
- Encourager la mobilité croisée pour développer une culture partenariale grâce au dispositif Cifre, aux post-docs, aux immersions croisées. Pour cela, il est nécessaire de créer de bonnes conditions d’accueil et de retours en valorisant les expériences de la mobilité dans les carrières.
- Structurer la gouvernance et le management des partenariats avec des référents et des indicateurs de suivi.
- S’inspirer des bonnes pratiques internationales pour fluidifier l’accès aux données et favoriser une innovation plus rapide.